LUBERON ALPILLES 

DU 16 AU 20 MAI 2012

Cette année, après Renée et Dominique, c'est Bernard G. qui prend la plume pour nous conter les belles aventures d'IVV dans les beaux paysages des Alpilles du Luberon et de Provence. C'est seulement l'année dernière que Bernard nous a rejoints avec Sylvie, mais ils n'ont pas été longs à épouser la cause d'In Vélo Veritas et Bernard en est désormais l'avocat le plus fervent ! Son brillant compte rendu vous en apportera la preuve si nécessaire.

Les illustrations sont extraites des photos de nos reporters du moment : Sylvie, Bernard C., Jean et moi-même.

Bernard, à toi de jouer !

>>Retrouvez le programme et le road-book<<

Le compte rendu en PDF (pour pouvoir l'imprimer plus facilement et le lire aux cabinets...) pdf

 

Syndrome de la pagbernard Ge blanche : après avoir regardé fixement l’écran de l’ordinateur pendant la semaine qui a suivi notre retour, j’ai constaté une reprise graduelle d’activité cérébrale lorsque l’épuisement physique et moral du tour cycliste s’est estompé. J’ai alors et soudainement eu le flash qui sauve : relire la lettre d’IVV qui a précédé le départ !

J’y suis donc retourné en empruntant la remarquable mémoire virtuelle mise au point par notre ami Olivier. Que disait cette lettre IVV ?

 « Une délégation IVVéenne composée de Véronique, Eric le local de l’étape et Jean, a effectué une dernière visite sur site, le 31 mars. Cette petite escapade nous a permis de valider le parcours final ».

On s’attendait au pire. Voyons cela !  


 

« Etape 1 (Sainte Victoire) inchangée tant au niveau des parcours que des festivités ».

Certes, nos gentils organisateurs ne pouvaient pas prévoir qu’un violent mistral de face aurait soufflé ce jour-là, au point de nous ralentir dans les descentes, lorsqu’il ne nous précipitait pas dans le talus, parfois certes avec l’aide des poids lourds lancés à fond. A l’inverse, on imagine aisément l’énergie qu’il fallut déployer dans les côtes pour ne pas reculer !

Mais revenons au commencement.

La journée du mercredi 16 mai, celle qui nous verra pédaler fiévreusement au flanc de la montagne Sainte Victoire, avait commencé, dès potron minet, en direction de la gare de Lyon où nous attendait le TGV de 6 h 20, le plus matinal de ses congénères que l’on ait pu dénicher.

Dans le hall proche du quai de départ, la petite troupe des parisiens et assimilés (Corinne et Yves, Nadine,  Alain, Olivier, François, Bernard et Sylvie, Philippe Pescarou, Daniel, Véronique, et enfin Bernard Communal que Renée vint très héroïquement accompagner au train à point d’heure) se tenait somnolente, songeuse à l’idée que cette journée ouvrable eût pu être semblable aux autres, sinon reposante du moins humaine.

D’aucuns se remémoraient les graphiques contenus dans la riche documentation qui avait été fournie par les (très) efficaces organisateurs, réalisant soudain que le parcours faisait quand même apparaître des pics et des creux impressionnants, mésestimés au premier abord. On n’avait peut-être pas bien mesuré le défi, peut-être aurait-il été sage de s’entraîner davantage !? 

Pendant ce temps-là, plus exactement un jour avant, un trio composé de Jean, Gérard, et Jacques- ce dernier confié la veille au TGV La Baule Les Pins-Paris Gare de Lyon par une Martine fataliste, accaparée par d’ardentes obligations étrangères au vélocipède- s’était joyeusement lancé à l’assaut de l’autoroute du Sud, calé sur la banquette de la poussive estafette Mercédès de location, remplie de bicyclettes. Ils arrivèrent, d’interminables heures plus tard, chez Jean-Pierre et son épouse, heureux voisins de la magnifique ville d’Uzès, qui leur avaient préparé un dîner roboratif et les vins les plus fins. On raconte qu’ils eurent le plus grand mal à reprendre la route le lendemain matin.

Pendant ce temps-là, Philippe Raguenes s’arrachait à sa Lorraine (natale ?) et atterrissait au parking apocalyptique et paradoxal (infiniment plus de voitures hors du parking qu’à l’intérieur) d’Aix TGV, où, suivant les conseils avisés des connaisseurs, il rebondissait d’un parc à l’autre, à la recherche d’une tarification de longue durée clémente mais introuvable.

Pendant ce temps-là, Anne-Marie et Jean-Claude, s’arrachant aux terres paisibles du Lot, se dirigeaient vers Aix, avec pour Jean-Claude la réjouissante perspective de conduire à vingt à l’heure pendant cinq jours la fameuse estafette en queue de peloton ; plaisir qui faillit d’ailleurs lui être ôté par la pointilleuse machine administrative du loueur de voitures qui ne voulait bien agréer qu’un unique chauffeur, Jean, lequel réussit finalement à échapper à cette privation de vélo en opposant une opiniâtre résistance libertaire.

Pendant ce temps-là, Thierry et Christine, qui avaient déjà une idée du mistral qui allait agrémenter la première étape, puisqu’il soufflait à Valence lorsqu’ils quittèrent leur bonne ville, s’acheminèrent vers le village de ROUSSET, point de ralliement général du départ du tour cycliste. Impatient de voir arriver les participants, Thierry trompa le temps en gravissant quelques cols à la va-vite, accrochant ainsi quelques miles supplémentaires à son palmarès. 

Pendant ce temps-là, Eric, le local de l’équipée, rongeait son frein en attendant de rejoindre le groupe le lendemain.

Du parking de Rousset, après s’être péniblement mais hâtivement travestis en cyclistes chevronnés, nous nous rendîmes, à quelques tours de pédale de là, à la première  dégustation, la cave Richaume, où nous goutâmes quelques très bons vins, assez chers pour certains. Jolie et pittoresque histoire que celle du père du vigneron actuel arrivant d’Allemagne dans la région pour y étudier les incunables à la Conservation des manuscrits d’Avignon et y restant jusqu’à la fin de ses jours, y prenant vigne, femme, et descendance vigneronne.

Au sortir de cette dégustation, la côte parut assez aride qui nous conduisit vers un excellent déjeuner au relais de Saint-Ser (vue magnifique et grand vent) où nous goutâmes par anticipation certains vins du Domaine des Diables et Sainte-Lucie (qui s’est inscrit sur la liste des réservataires des quelques bouteilles convoitées d’un fameux Hydropathe de production limitée chaque année ? ceux-là devront dire le moment venu ce qu’ils en pensent,  et même, pourquoi pas, convier les autres à se faire une opinion).

Cette seconde dégustation, située à quelques encablures du restaurant que nous venions de quitter, acheva de nous anesthésier alors que nous allions engager notre retour vers Aix par la route dite Cézanne sous les assauts d’un mistral redoublant d’ardeur.

A l’arrivée à l’hôtel d’Aix, Jean, qui n’avait pas encore réussi à introniser Jean-Claude auprès du loueur en tant que chauffeur exclusif de la camionnette, s’employa à faire entrer celle-ci dans un passage trop étroit pour elle. Quelques heures plus tard, et quelques tôles en moins, il renonça à ce projet et entama une tournée périphérique d’Aix à la recherche d’un parking improbable.

Après une inquiétante interruption et le retour de la fée électricité sur nos têtes et une douche salvatrice …et indispensable, nous partîmes au crépuscule par les rues de la belle cité aixoise, non sans avoir eu le plaisir de la visite du fils de  Gérard Dion, accompagné d’une charmante petite… Myrtille.       


Les IVV quittent la douceur du car climatisé (plutôt "chauffé" en l'occurrence)pour affronter le mistral glacial.

Philippe a gardé son âme d'enfant...tout en restant fidèle à Renault.

 

« Etape 2 (Aix-Apt via Lourmarin) parcours inchangé. Pour le pique-nique nous déjeunerons au bord de la route de Bonnieux. La forêt de cèdres que nous avions envisagé se révélant au final un peu plus loin et un peu plus haut qu’attendu. Le paysage est cependant magnifique et pendant la sieste il devrait être possible d’y monter soit en voiture soit en vélo ».

Alors là, pour avoir avec quelques uns, tenté, « pendant la sieste », c'est-à-dire dans un état comateux par cette chaude journée ensoleillée, de monter à vélo, la côte des cèdres, on peut garantir que le repentir des organisateurs a permis de sauver quelques vies !

Surtout que cette journée fut fertile en côtes de toute nature. D’abord, une interminable montée pour sortir d’Aix, suivie, il est vrai, d’une magnifique traversée du parc protégé du Lubéron Sud vers Lourmarin, au cours de laquelle, les unes surtout, mais aussi les uns et les autres se souviendront du zèle dévoué et chevaleresque de Thierry qui, ne reculant devant aucun sacrifice, freine dans les côtes pour imprimer de délicates « poussettes » aux moins entraînés d’entre nous, c'est-à-dire à peu près tout le monde.

Une ardente dégustation en la cave coopérative de Lourmarin nous permit de reprendre haleine avant de gravir une longue côte (encore une) au sommet de laquelle l’infatigable et éminemment efficace Christine avait préparé un pique-nique de rêve avantageusement arrosé de bouteilles d’eau fraîche mais aussi de quelques Côtes de Lubéron glanées au passage de la cave, données en prime de la magnificence des commandes de vins de Véronique que nous remercions au passage.

C’est au sortir de ces agapes que certains des moins « sieste », après avoir armé le braquet le plus adapté s’ils en disposaient ou équipé leur vélo de pneus à crampons, ont commencé à gravir la fameuse côte des cèdres, vers le sommet de laquelle apparaît un fastueux paysage d’où émergent notamment le Mont Ventoux au loin, Bonnieux en contrebas.

Après une pause-café à Bonnieux, une longue et reposante descente nous conduisit tout droit vers la cave du même nom où, saturation alcoolique aidant, la disponibilité relative de la charmante hôtesse, esseulée et accaparée par des hordes de passage non programmées comme la nôtre, n’encouragea guère les participants à crever les niveaux de commandes de cartons de bouteilles, exception faite de Véronique bien entendu.

Après avoir emprunté le calme et bucolique véloroute du Calavon et s’être arrêtés admirer le pont Julien, l’un des ponts romains les plus vieux et les mieux conservés d’Europe, nous arrivâmes à notre halte du soir, l’hôtel Le Manoir, celui-ci portant bien son nom. Une piscine tendance friponne (couleur évolutive la nuit- DSK y aurait, dit-on, fait une halte, recommandée par Dédé la saumure) nous y attendait, dont nous ne pûmes profiter puisque, déjà, les nuages s’amoncelaient et rendaient la soirée commençante, humide et annonciatrice de lendemains incertains. Eric nous rejoignit ce soir là et partagea en notre compagnie un fameux repas servi par des jeunes femmes accortes sur deux grandes tables dressées pour nous accueillir, au son d’une musique orientalisante dans un cadre qui ne l’était pas moins. Quelques « chichas » plus tard et beaucoup de degrés en moins, nous nous retrouvions au départ de la troisième étape, plus ou moins bien équipés pour affronter les aléas climatiques qui allaient inaugurer les prémisses de la troisième journée.


Premier pique nique bien arrosé (je parle du vin offert par la coopérative de Lourmarin).

Le pont Julien a plus de 2000 ans, soit 100 fois l'âge d'IVV !

 

« Etape 3 (Apt-Cavaillon via Gordes)».

Pas de changement pour cette étape ont indiqué les organisateurs, sauf l’exonération de l’abbaye de Senanque, dont on regrettera davantage l’austère et harmonieuse architecture cistercienne (12ème siècle)  que l’accès pour s’y rendre et en revenir. On rappellera en effet le juste commentaire des auteurs de la lettre IVV : « …la route de Gordes à Senanque est à sens unique (route pentue, étroite et à forte circulation, surtout des bus) et le retour nous faisait faire un détour qui nous rallongeait de plus de 6 km d’une route très vallonnée (13, 6 km au lieu de 7, 4). La route Gordes-Senanque-Gordes c’est 13, 6 km et 452 m de dénivelé ». Autant dire qu’il n’y a pas eu de révolte lorsque Jean et Véronique ont indiqué qu’ils « avaient opté pour un parcours moins contraignant à tous points de vue ».

Les premières gouttes de pluie sont apparues en quittant le manoir et se sont muées en averse sérieuse assez rapidement. Si bien que nous arrivâmes bien rafraîchis à Roussillon en Provence pour entamer la visite des carrières d’ocre. Il était assez surprenant que la lumière intense qui se dégage de ce Colorado miniature (ne pas confondre avec Rustrel) irradie encore puissamment le paysage environnant, désormais délavé par une pluie persistante. Une désagréable sensation de froid et d’humidité s’installa parmi les participants qui achevèrent au pas de course une visite devenue hostile et tous se figèrent dans une expectative frileuse, excepté Yves qui s’affairait à choisir un cadeau pour la fête de Corinne dans une boutique de céramiques artisanales de belle facture, devenue le séchoir à linge de la population de passage, au grand déplaisir des commerçants concernés.

Mal équipés, mal ficelés (sauf certaines, en rose, elles se reconnaîtront) cette troupe grelottante s’est courageusement élancée vers la dégustation de Tara, dans la glissade pentue qui nous faisait quitter le village. Nous dûmes à la sollicitude et à la pitié de notre hôtesse la chance inouïe de pouvoir pique-niquer sous un appentis qu’elle mit à notre disposition en remplacement du « pique-nique au bord de la route » initialement prévu. Comme à l’habitude, les courses, pour elle forcément fastidieuses mais pour nous hautement efficaces, de Christine auprès des commerçants locaux, mirent à notre disposition comme miraculeusement une collation qui, ce jour-là, avait une sérieuse allure de « remontant » au milieu des éternuements et du découragement ambiant. Nous ne prîmes guère le temps de flâner à Gordes, à la fois à cause de la horde de touristes qui écumait la petite ville si charmante par temps calme, encore que le côté chic ait bien entamé le charme d’antan, et à cause d’un temps résolument incertain qui nous poussait à hâter le parcours.  

Par chance, lorsque nous atteignîmes les environs de Ménerbes (dans la côte duquel notre ami Jacques nous fit une belle frayeur en tombant doucement de son vélo, trahi par les cale-pieds automatiques) et d’Oppède, le soleil avait réapparu ; réchauffés par son ardeur, nous fîmes une longue halte au domaine de la Citadelle où nous avons eu le loisir de découvrir un musée spectaculaire réunissant des milliers de tire-bouchons dont nous n’eussions jamais pu imaginer l’extrême diversité et l’extrême richesse d’invention de leurs créateurs. A ce stade des dégustations, nos facultés de discernement œnologique n’étaient certainement plus des meilleures et il n’en reste guère que le souvenir chantant des noms des cépages venant papillonner autour de notre attention somnolente : Syrah, Grenache noir ou blanc, Carignan, Roussanne, Mourvèdre, Cinsault, Vermentino (Rolle), Ugni, se mêlant aux Chardonnay, Sauvignon, Clairette, Counoise ( ?), Viognier. 

Le soir, après s’être frayés un chemin dans les faubourgs de Cavaillon, intrépides mais imperturbables au milieu des poids lourds et des voitures semblant propulsés dans un accélérateur de particules, nous rejoignîmes l’hôtel Ibis où nous fîmes un très bon dîner malgré le décor un peu froid plutôt propice aux journées de formation type « force de vente ». On a évoqué ce soir-là les souvenirs d’IVV, aidés en cela par la base de données d’Olivier, celui-ci illustrant et vérifiant, tandis que l’excellente mémoire d’Alain faisait resurgir des souvenirs lointains. On retrouva ainsi la photo d’un parcours identique à celui qui serait fait le lendemain, le samedi, effectué en …1992. Vingt ans après, c’est sûr, il y a du changement dans les physionomies et les corpulences. C’est la vie.


Bernard, notre conteur, a sû adapter sa tenue à la couleur des ocres.

Jean-Pierre est-il passionné par les bocaux de couleurs...ou s'abrite-t-il ainsi de la pluie battante ?

  « Etape 4 (Cavaillon- Salon de Provence)»

Nous partîmes de Cavaillon à 8 h 30 tapantes, par une belle matinée ensoleillée, pour rejoindre St Rémy de Provence après un parcours très roulant, avalé à une cadence soutenue. St Rémy fleure bon la Provence d’Alphonse Daudet. Les panneaux de direction énoncent : Fontvielle, Maussane…on entend Fernandel raconter les Lettres de mon Moulin. Le temps semble, par endroits, s’être arrêté, nous nous y serions attardés volontiers.

Las, sans désemparer, nous avons entamé une longue et belle côte qui nous conduisit au pied des Baux de Provence au Mas Sainte Berthe.

On pourra sans exagération dire que cet endroit et notre hôte furent le point d’orgue de notre itinérance vinifère. Quel souvenir extraordinaire que ce Monsieur Christian NIEF, régisseur du domaine depuis une trentaine d’années, dont la simplicité naturelle renforce l’érudition et la sagesse.  L’apprentissage de ce vigneron sympathique (un faux-air du regretté Dufilho) commença chez les meilleurs, en Bourgogne, son pays d’origine. Outre les excellents vins qu’il nous fit goûter, les rouges notamment, qui pourraient probablement créer de grosses surprises dans une dégustation aveugle, notre hôte, avec Jean et Véronique, nous fit la surprise d’un pique-nique dans la vigne, au pied des Baux, organisé avec l’aide du boucher de Maussane et autres. Anchoïade, ratatouille, cerises inoubliables …font une modeste évocation des mets délicieux que l’on arrosa d’un magnum de vin de la propriété datant de 1990, offert par notre amphitryon, lequel eut la gentillesse de se joindre à nous, après avoir arrêté avec Jean les ultimes ajustements de notre commande de vin et d’huile d’olive.

La troupe cycliste s’élança ensuite à l’assaut des Baux de Provence, piton rocheux envahi, comme à Gordes, de troupes de touristes et d’autocars, dont la densité et l’incongruité sont ici renforcées par l’étroitesse des lieux.

La halte du soir eut lieu au Domaine de Roquerousse, lequel à ce moment était le théâtre d’une « Fête des chiens et des chats », dont on pouvait redouter qu’elle empêchât de dormir leurs voisins humains. En réalité, ce fut l’inverse et le chahut d’IVV provoqua les protestations de la gente animale qui tenait à se présenter sous ses meilleurs atours le lendemain matin, jour de concours et d’entrée dans le grand monde félin et canin.

Ce soir-là eurent lieu la traditionnelle remise des cadeaux, bien mérités, aux excellents organisateurs, les discours non moins excellents, l’exposé des griefs, des attentes, des suggestions, le tout dans le brouhaha que l’on a dit qui vit l’intervention des maîtres chiens et chats. On esquissa le parcours plausible d’IVV 2013, on encouragea les bonnes volontés pour l’organiser. Aux dernières nouvelles, il paraît que c’est à Jean-Claude et Anne-Marie qu’échoit cette charge, cet honneur, ce plaisir.  


Rien, pas même la beauté des Baux de Provence, n'empêchera Alain de lire son journal

Le Magnum 1990 apporté par notre hôte. C'est vrai qu'il a un faux air de Dufilho.

« Etape 5 (Salon de Provence-Aix) pas de changement, l’option table étoilée de Ventabren retenue est confirmée»

C’est une chance en effet que le parcours se termine traditionnellement par une bonne table. Il fallait bien ça ce jour-là pour réconforter les malheureux qui ont essayé de se maintenir sur leur vélo malgré le déluge qui s’abattit sur la région. A Ventabren, une terrasse privatisée dominant les alentours nous attendait en principe. Nous fûmes bien sûr rapatriés à l’intérieur, sous les voûtes pierreuses de l’établissement, où nous fîmes un repas délicat et digne de l’étoile justement accordée. Le désastre aquatique ne cessant pas, on décida de ranger les vélos dans l’estafette, on fit le compte des véhicules susceptibles de rapatrier les cyclistes et l’on embarqua tout ce monde vers Aix-TGV, où l’on apprit, cela ne surprendra qu’à moitié, que des retards étaient à prévoir. Par chance, notre train n’en eût quasiment pas et tous trouvèrent à s’assoir, ce qui n’était pas gagné d’avance, grâce à la SNCF qui avait eu la fantaisie de déjouer l’organisation méticuleuse de Véronique.

C’est sur cette note que nous conclurons, merci donc à nos sympathiques organisateurs. Ils ont fait un beau travail, remarquablement documenté par un road-book qu’il sera difficile pour les prochains de surpasser.

Que vienne vite (mais pas trop vite quand même) le plaisir du prochain parcours ! Où ça ??? Partout où il y a du vin me direz-vous. Argentine ? Médoc ? Californie ? Lacs italiens ?....    


Philippe, tu devrais ôter tes lunettes noires pour mieux lire l'étiquette !

Véronique, cette balade nous a beaucoup plu, même s'il a un peu plu...