In Vélo Veritas en Corse
12-16 mai 1999

 

Cette année, la rédaction d'IVV s'est attaché les services d'une reporter envoyée spéciale sur la route de Corse en la personne de Renée.
Bernard assurant de son côté la couverture photographique avec son appareil numérique.

Renée nous livre ici le premier épisode des passionnantes aventures des IVV à l'assaut de l'île de beauté, le prix Albert Londres est en vue.

 


Mercredi 12 mai (bon anniversaire Aurélie)

Cette année le tour de Corse IVV a débuté à Orly Ouest où l'on a enregistré la première crevaison vélo, celle de Jean Louis qui espérait bien relier en quelques secondes le parking à l'aérogare ; dommage pour lui, le matériel qui aurait pu le secourir était déjà à l'aérogare avec Murielle qu'il avait déposée précédemment.

Il y eu ensuite, toujours à Orly, le concours de force, non pas de bras de fer, mais de tour de poignet pour réussir à démonter les pédales du vélo de Nadine.
Nous voilà ensuite toutes et tous dans l'avion (12 personnes), sauf Martine et Jacques, qui roucoulent sur le bateau en refaisant le monde... Je donnerai plus tard le nom de ceux qui ont abandonné avec ou sans mot d'excuses, ou certificat médical dans le cas d'Olivier, (qu'il nous scannera certainement sur IVV), c'est vrai quoa il n'y a pas que les anniversaires dans la vie....
Dans l'avion nous fumes exemplaires de sagesse. Seul François s'est fait remarquer en gardant son casque sur ses genoux en cas de chute de bagages ou, qui sait, de l'avion !
Arrivés à Bastia, nos deux amoureux nous attendaient. La première séance de strip-tease eu lieu sans que Martine et moi pussions admirer, trop occupées à faire rentrer 14 bagages + petits sacs à dos dans la voiture de Jacques. Après un départ dans le mauvais sens, la voiture reprit la route et arriva au resto « la ferme di l'Altu » dont la vue est imprenable. Il y eut du reste quelques mises à pieds pour arriver jusqu'au resto, la météo étant pourtant des plus favorable aux cyclistes avec des nuages et une température correcte.

Après midi un véritable rallye s'est engagé pour retrouver Murielle qui voulait tester la voiture de Jacques. N'ayant pas réussi à fixer le porte-vélo (mignonnes mais pas bricoleuses les accompagnatrices, cuvée 99), nous avons dû fixer celui-ci couché sur le toit mais bien arrimé
grâce à l'aide patiente et surtout au courage du chauffeur de bus corse
dont nous squattions l'aire de stationnement.
Après quelques erreurs des deux copilotes, nous sommes arrivées, en même temps
que les cyclistes, à l'hôtel d'Erbalunga sans jamais avoir vu un seul de nos cyclistes sur la route, ce qui est très fort pour une voiture-balai.

Puis ce fut ce moment si attendu, où chacun parle de ses premières douleurs, du paysage, des belles côtes, etc... tout en sirotant ce premier apéritif qui rappellera à certains lecteurs cette « première gorgée de bière ».

 


La caravane du tour s'organise. Bernard donne ses dernières instructions


Premier repas corse à la ferme di l'Altu à FURIANI


Apéritif à Erbalunga,
la première gorgée de bière, mais pas la dernière


Dîner au restaurant sur le port

 

Jeudi 13 mai

Sur le programme, il est écrit départ 8h00 mais c'était pour faire sérieux car à cette heure on commençait à peine le petit-déjeuner.
Deuxième jour et deuxième crevaison, pendant la nuit Jacques a crevé, enfin pas lui, son vélo, (et ce n'est pas Martine qui a percé le pneu..., même si elle rêvait de son mari près d'elle dans la voiture)
Les cyclistes partis, nos deux GAG (gentilles accompagnatrices du groupe) sont parties avec leurs petits paniers acheter de quoi préparer un pique-nique à ces gros mangeurs-pédaleurs. Nous passerons délicatement sur ce sujet qui a fait perdre quelques instants le sourire à Martine...
Après avoir recueilli Murielle (qui décidément recherchait notre compagnie, ou plutôt celle de la voiture ?), nous avons trouvé des cyclistes, enfin !!! mais déception, nous ne reconnaissions pas ces derrières-là, ni ces tenues qui n'étaient pas invélovéritatiennes (pas de noms). La route qui longe la côte est magnifique : d'un côté le maquis, de l'autre l'eau à perte de vue. Nous avons ensuite doublé tout ces " touristes en vélo " et nous avons retrouvé les NÔTRES, si typiques, si vrais, assis au bistrot sur le port de Macinaggio .
Re-départ pour le col de Serra (ils vont enfin commencer à s'élever un peu), route superbe, village de Rogliano avec ses deux églises . Rencontre étrange avec des motards qui ont un chien sur la moto entre eux deux et qui reste tranquille, habitué qu'il est depuis des années, sur l'autoroute, le chien porte des lunettes de piscine...
Pique-nique dans le golf de l'Alizu , Martine nage au milieu des mignonnes petites méduses violettes.
Nous continuons sur la route qui longe le cap corse. Goûter à Nonza. Une certaine motivation apparaît soudain et tout le monde saute sur son vélo : le mot est lâché dégustation aux caves Arena à Patrimonio . Visite de la magnifique maison de Bernard, et comme ils ont eu très chauds, deuxième dégustation : chez Napoléon, personnage fort sympathique.
Arrivée à l'hôtel en zigzaguant. Excellent restaurant à St Florent où nous avons mangé du pagre.

 
Départ de l'hôtel
Castel BRANDO

 
Bistrot sur le port de Macinaggio

 
En tous lieux, Alain reste en contact avec l'actualité

 
Village de Bettolaccio

 
Pique-nique dans le golf de l'Alizu

 

L'église du village de Nonza

 
Dégustation chez Arena à Patrimonio

 
La maison de Bernard à Patrimonio

La balade en Corse ne faisait que commencer.

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