La balade a commencé pour moi par des sons. Des sons connus et d'autres moins. Ce fut d'abord le bruit des roulettes de valises sur les pavés des rues de Vanves pour aller à la gare. Le pas était vif et les pavés suffisamment disjoints pour que l'on croit entendre les sabots des chevaux.
Ont suivi les cris des martinets pendant que nous attendions le train. Arrivés à Montparnasse le brouaha des voyageurs a masqué le cri des oiseaux, et ensuite se sont les machines qui ont remplacé le bruit de l'homme, comme souvent. Par contre il y a un son que je n'ai pas entendu pendant tout le séjour et qui ne m'a pas manqué, celui de la TV....
Jour 1 Musardons en muscadet (1/06/11)
Le train :
Ils sont venus, ils sont tous là, y'a même Gérard, l'organisateur, et personne n'a raté son train. Le pauvre webamster, oh pardon webmaster Olivier s'est retrouvé tout seul et en plus il n'a pas été photographié.« Bernard l'ancien »réfléchit au parcours et enregistre les coordonnées des copains. François, sérieux, lit le journal. Concombre et DSK même combat: ils sont tous deux présumés innocents. Véronique partage notre carré. Derrière Corinne et Yves continuent le plus discrètement possible à travailler. Sylvie et Bernard, nouveaux venus, restent sagement dans leur petit coin comme 2 jeunes mariés.
Mais d'Anne Marie, mais de Daniel, mais de Dominique, mais d'Eric, de Francine, mais de Jean-Claude, mais de Jean-Louis x 2, mais de Martine Z, mais de Nadine, mais d'Yvan........... point cette année.
Puis la balade débute comme chez les gaulois, par un excellent repas (tartare de saumon, volaille au curry et mousse de chocolat avec chips de chocolat blanc et coulis de fruits rouges. Un régal je vous dis. Mais il n'est pas question de rester à table et déjà les organisateurs commencent à regarder leurs montres, bon il faut y aller.
Sylvie et Bernard brillent dans leurs tenues flambant neuves, chevauchant des vélos tout neufs également. Fraîchement descendu du train, François se demande si finalement il a bien fait de venir, il cache sa joie du mieux qu'il peut. . Peut être aussi la petite rayure sur son destrier astiqué comme jamais l'aurait il chagriné ?
1ere panne de Philippe R mais le French velodoctor est là
La première demi journée fut difficile avec le vent pleine face.
La dégustation chez Mr « Couillaud » n'a fait rire personne, sauf Jacques qui est tombé de son vélo, à moins que ce soit la faute de la pédale ? et le Muscadet coulait à flot. François lui tel l'albatros se sèche au soleil et à la chaleur de la voiture à défaut de rocher .
Le retour vers l'hôtel est long et les estomacs sont bien creux. Les « nouveaux » ont bien pédalé et Sylvie très sage a dosé son effort et comptera et recomptera ses km. Bernard lui a pulvérisé son propre record qui était il faut le dire proche de zéro !
Le repas du soir était bon, mais peu apprécié par des cyclistes fatigués que seule la robe bleue de Véronique a réussi à réveiller quelques temps.
D'aucun aurait pu croire que je me suis défaussée pour ne pas conduire le camion le premier après midi, mais que nenni c'est uniquement par écologie. Deux voitures polluaient déjà les cyclistes et ce choix a également permis de ne pas exploser le forfait km.
Jour 2 : Face aux Gabarres (la journée la plus longue)
La plus longue étape du week-end :106 km. Lever tôt et départ sur les chapeaux de roues, enfin nous n'avons qu'un chapeau, celui de Jean.
Dégustation à Rochefort sur Loire chez Florent Baumard le matin et après midi domaine des Grandes Vignes
Dîner à Rochemenier. Voyage en camion/bétaillère pour les garçons sur ordre d'Alain qui a laissé galamment la place dans les voitures pour les filles et le « doudou Bernard» (uniquement parce qu'il est nouveau).Pour y aller, nous avons cru semer Jacques et toute sa bande de filles, mais non, grâce à Corinne et son GPS, il est arrivé le premier, bravo Jaco. Ce restaurant typique de la région, est une cavité anthropique creusée dans le falun, dite troglo de plaine (contrairement à celles de coteaux, creusées dans le tuffeau, ou tuf), en régionTouraine (Note du webmaster : Renée est décidément imbattable sur le troglo...). Ce soir là la fatigue se faisait sentir en témoignent Corinne et Thierry.
Une visite du troglo est proposée par la patronne du restaurant, mais Jacques, imperturbable reste seul à table pour manger ses mojettes, il y a si longtemps qu'il en révait de ces mojettes . Martine ne veut pas lui cuisiner, craignant sans doute des conséquences bruyantes !
Ce même soir Jean-Pierre qui n'a peur de rien a osé demander quelle est la différence entre fouace et pain. ?. Et bien cher Jean-Pierre, il n'y en a pas(Note du webmaster : Renée est également imbattable sur les fouaces...). Et vlan voilà pour le G.O.
Jour 3 Mo(r)sure et Nichon
Le matin tous nos petits cyclos sentent bons le même parfum qui change à chaque hôtel.
Dès l'ouverture, nous avons visité la superbe volière du zoo de Doué-la-Fontaine. Aurélie notre guide a eu beaucoup de succès bien que Jean-Pierre lui reproche ses moustaches et pourtant les gars la dévorent des yeux. Martine et moi avons une nette préférence pour le véto Rudy qui fait fuir tous les oiseaux, mettant ainsi un peu d'ambiance dans la volière. Quelques oiseaux dont le Ara Yashinte bleu qui décortique sa noix avec application , et autres oiseaux. Il fallait retenir entre autres pourquoi certains flamants roses sont blancs.... fastoche !
Pour quitter Doué-la-Fontaine il a fallu prendre une nationale très passante. Les gros culs sont derrière (oui de vrai gros culs) et dans la bretelle de sortie pentue, il faut bien serrer la glissière pour ne pas être happé , Bernard dit nanard n'a même pas peur .
Dégustation du matin chez René-Noel Legrand à Varrains où l'on a pique-niqué. Tapisserie de 1830 classée . Super pique-nique organisé par Christine et Martine.
L'après midi dégustation de chinon chez Philippe Alliet à Cravant-les-Côteaux. Petite frustation car il n'y avait pas tous les stocks pour les vins dégustés (enfin il me semble?)
Il a aussi la maison natale de Rabelais que nous ne n'aurons pas le temps de visiter, et dans la campagne environnante, il y a parfois des paysages étranges ; de loin on croirait de la neige ou de l'écume de mer. Ailleurs il y a des traces d'ovni dans les champs, ou des nénuphars , ou un Don Quichotte , ou des meules parfois rondes ou parfois carrées , c'est selon de designer du cultivateur.
Puis nous irons dormir au grand Monarque à Azay-le-Rideau où nous aurons un excellent repas.
Grace à Olivier nous avons pu voir pendant quelques minutes Jean-Claude et Anne-Marie que nous avons eu plaisir à retrouver, mais la liaison était très mauvaise (même Thierry n'y est pas arrivé, c'est pour dire). Nous avons été rassuré de retrouver Jean-Claude tel que nous l'avions quitté seulement un peu amaigri.
En partant le lendemain, j'ai emmené avec le camion un peu du pilier du parking, mais heureusement du côté déjà abimé du camion (ouffff...)
Jour 4 : Sus au Saumon
Piste cyclable et traversée de Tours un peu épique. RV pour la dégustation de Montlouis à Husseau. Jean Pierre m'a tenu compagnie suite à un problème d'arrière train. Enfin je n'étais plus seule dans le camion.
Dégustation chez Mr Saumon (montlouis très cher) et surprise il y a aussi des vins d'alsace fort bons.
Corinne a une forme d'enfer et caracole en tête de peloton, juste derrière 4 avions.
Nouveau pique-nique des deux copines dans le jardin privatif de Mr Saumon.
Pas regardants, Véronique et François suivent sagement les déviations , et ont fait 10km de plus.
L'après midi dégustation au domaine des Bois Vaudons. Au retour de la dégustation Martine s'est retrouvée enfermée dans le camion à Montrichard. Tiens, deux comères discutent sur un banc.
Le soir mon beau frère Werner est venu nous rejoindre au repas dans le restaurant de l'hôtel Bellevue. Discours de Thierry.
Jour 5 : En Sologne, cherchez la fève !
Après Montrichard, nous sommes sortis de là certes bourrés , mais je peux affirmer qu'aucun cycliste n'a dépassé la vitesse maximum autorisée, 70 km/h
Plus loin on s'interroge, Jean Pierre fait il une photo ? Ou non ?....... , Il semblerait que oui et voici la preuve :
Alain , attend tel un sage que le groupe ait fini d'admirer l'église de Cheverny avec sa vieille halle . Pourtant il faut se dépécher car nous sommes attendus pour déjeuner dans l'excellent restaurant de Bracieux, le Rendez vous des Gourmets qui porte bien son nom. Une somptueuse table était dressée et nous nous sommes régalés. La maman de Corinne est venue partager notre déjeuner.
Sylvie fait le bilan et compte et recomptes ses km. Elle a remplit son contrat et c'est tant mieux.
Au final, DSK fut au centre de nombreuses conversations mais les cyclos font semblant d'ignorer que nous avons aussi notre DSK au féminin, n'est ce pas Martine ? A défaut d'homme de chambre, assez rare il faut bien l'avouer, elle a du se rabattre sur un homme de paille . Heureusement aucun journaliste ni intellectuel, ni ancien ministre n'était dans le coin et l'affaire est restée classée « secret défonce ». Cependant Martine n'est pas seule, et notre paparazzi Jean Pierre qui a l'oeil affuté a surpris Renée avec elle. Toutes deux occupent leur temps mort à des activités lucratives pour participer aux frais du séjour IVV, . Les prix restent abordables comme vous pouvez le constater.
Je sais, je sais, Dominique est trop fort et il est inimitable pour faire les comptes rendus avec toute sa verve et sa poésie, mais bon, je vous remercie pour votre indulgence.(Note du webmaster : ne fais pas ta modeste Renée, il est très bien ton compte rendu !)
Renée |