Le Roussillon
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carte du parcours (350K)
La
liste des participants
Le programme
Encore une grande année ! Y en a-t-il des petites ?... Marquée par l'arrivée de quatre nouveaux, ou pour être plus exact de trois nouveaux et d'un vieux compagnon de route : Corinne, Alain, René, et Jacques Saliba ; marquée aussi par le retour d'Éric, un ancien qui se faisait rare ces temps-ci. Marquée enfin par des paysages grandioses et des sommets rarement atteints, je parle autant du prix de certains vins que de l'altitude des cols que nous franchîmes. Je reprends donc encore la plume pour vous conter cette belle aventure roussillonnaise, les images sont pour l'essentiel de nos deux Cartier-Bresson qui dieu merci se portent, eux, comme des charmes (-chambertin ?), j'ai nommé Bernard et Jacques et leurs appareils numériques dotés d'une impressionnante quantité de pixels. À ce propos, j'inaugure à cette occasion la photothèque d'IVV, vous y retrouverez toutes les photos de cette balade et des balades passées. Que de souvenirs ! Enfin, last but not least, ne manquez pas de lire le discours prononcé par Jacques Saliba le dernier soir, Il a bien voulu le rédiger a posteriori, et comme c'est un incorrigible bavard, je crois bien qu'il y a encore ajouté quelques réflexions bien senties…mais qui s'en plaindrait ! |
Mercredi19 mai : de Perpignan à Banyuls
Après une séance d'emballage de vélo homérique, IVV rejoint Perpignan pour la seconde fois de son existence. Grand déballage à l'arrivée, la traditionnelle photo de départ et nous voilà partis le long de la grande bleue.
Premier repas, premiers émois culinaires, nous remontons sur les vélos et bientôt la route se remplit de badauds qui agitent des drapeaux, nous applaudissent et nous encouragent. Nous sourions, jetons des baisers à la foule en liesse…Décidément les organisateurs ont bien fait les choses cette année. Mais bientôt il faut se rendre à l'évidence, nous sommes sur le parcours de la course du Midi-libre et précédons les vrais champions ! Les gendarmes nous intiment l'ordre de nous ranger, le rêve s'achève…
Collioure, puis Banyuls, charmants petit ports et c'est enfin la première dégustation au domaine de la Rectorie.
Quelques tours de roue en arrière et nous voilà à l'hôtel de Elmes.
 Bernard et Jacques ne sont pas près de décrocher le cocotier |
Jeudi 20 mai jour de l'Ascension : de Banyuls à Céret
Eh oui ! C'est l'Ascension ! Aux mécréants qui l'auraient oublié, les dix premiers kilomètres se chargeront de le rappeler ! Bref, ça monte. Enfin la tour Madeloc est en vue. ; on atteint le sommet et les IVV, fatigués mais heureux, peuvent admirer le magnifique panorama . Le plus dur est fait ; bientôt voilà Sorède. Nous déjeunons à l'auberge de Margaux. Celle-ci n'hésite pas à donner la gougoutte à tous ces petits chats assoiffés.
Encore quelques tours de roues et nous atteignons le Domaine Alquier. Thierry y tente une dégustation "horizontale" . Enfin nous atteignons Céret, belle ville-étape. Le dîner sera marqué par la célébration d'un anniversaire ; votre serviteur s'est vu offrir un magnifique maillot. J 'en suis encore rouge de confusion, merci à tous.
 Corinne est déjà une adepte, mais avec sac à main. |
Vendredi 21 mai : De Céret à Thuir
Nous quittons Céret par le magnifique pont du diable . Selon une nouvelle coutume, nous montons à nouveaux sur 9 km en direction du col de Llauro qui nous offre un superbe panorama . Nous sommes récompensés de nos efforts par Etienne Montès, qui nous offre dans sa belle demeure une grande dégustation accompagnée de force cochonailles.
Les IVV, jamais rassasiés, goûtent aux vins de Jean-Philippe Padie et d'Olivier Pyton et font honneur au repas servi au restaurant du presbytère. La montée du col de la Dona rappellera des souvenirs à certains IVV de 1995... Après s'être un peu égayés dans la nature, les Ivvins (comme dirait Jacques) se retrouvent à Castelnou, beau village médiéval. Bernard, doté d'un sixième sens, repère le bar. On s'y désaltère en admirant au loin la silhouette du château de Quéribus .
La journée s'achève à Thuir dans un bel hôtel de charme : l'hôtel Cortie.
Samedi 22 mai : de Thuir à Estagel
La journée débute par la curieuse visite des caves Byrrh et leurs énormes cuves en chêne . Mais il est temps de repartir. On quitte Thuir vers Millas, après un petit col pour ne pas perdre la main (si l'on peut dire), nous découvrons le lac de Caramany, puis le superbe aqueduc romain. Enfin vient l'heure du piquenique ! Vous, je ne sais pas, mais moi j'aime les piqueniques. Et celui-ci était réussi, tout y était, un petit coin de verdure au bord d'une rivière, le petit pont de bois (tous en choeurs : Le petit pont de bois/Qui ne tenait plus guère/Que par un grand mystère/Et deux piquets tout droits...) et une herbe tendre propice à la sieste...
Mais déjà il faut repartir, bientôt un orage d'une rare violence (les orages sont souvent d'une rare violence...) s'abat sur la troupe. Dieu sait si les IVV n'aiment pas l'eau ! On se réfugie où l'on peut . Enfin le Mas Amiel est en vue. Le Patron, quoiqu'ancien PDG des surgelés Picard, nous reçoit avec chaleur.
La dernière soirée sera marquée par deux interventions mémorables. La première fut celle de Roger, notre ami Québecois qui a souhaité nous offrir le verre de l'amitié et nous a tenu des propos emplis de gentillesse et d'humour. Alors tous ensemble crions : Vive le Quebec (en roue) libre !
La deuxiéme intervention fut celle de Jacques Saliba qui a tenu a nous faire partager sa vision de sociologue de la tribu IVV. Il a bien voulu, à ma demande, ré-écrire de mémoire les paroles prononcées, ne manquez pas de redécouvrir son analyse percutante.
Enfin cette mémorable soirée s'acheva par le débat traditionnel consacré au choix de la prochaine destination IVV. Jacques proposa la Suisse, Thierry suggéra un retour aux sources dans les Côtes du Rhone septentrionales. On passa au vote et la suggestion de Thierry l'emporta de peu. Et comme le consensus est roi à IVV, Thierry et Jacques uniront leurs forces pour une randonnée qui s'annonce sous les meilleurs auspices( d'autant que Christine, n'en doutons pas, ne restera pas les bras croisés...)
Dimanche 23 mai : D'Estagel à Perpignan
La fin de l'aventure approche. Les chefs ont endossés leurs nouvelles tenues. Nous saluons au passage l'homme de Tautavel qui n'a pas pris une ride depuis notre dernier passage en 95, et bientôt nous atteignons notre dernière dégustation : Le domaine des chênes. Un vrai vigneron qui n'a pas fait HEC et n'entend rien au marketing. Du coup les prix sont plus raisonnables, les IVV fauchés apprécient. Encore quelques lieues et nous atteignons l'auberge de Vespeil, dernier repas avant le retour. C'est l'heure des bilans, des discours élogieux, des remises de cadeaux.
Voilà la grande aventure annuelle se termine. Merci Philippe, merci François pour ce parcours superbe. merci enfin a nos accompagnatrices et à notre accompagnateur.
Bon courage enfin à Thierry et Jacques, la barre est chaque année placée un peu plus haut ; où s'arrêteront les IVV ?
Gérard nous fait admirer son tee-shirt recouvert d'étranges hiéroglyphes 
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