La Bourgogne

 

BOURGOGNE : 28 mai – 1er juin 2003

La carte du parcours (180K)
La liste des participants
Le programme (enrichi des menus et des vins dégustés)

S’il fallait trouver un nom à cette balade en Bourgogne , comme le fit Yves l’année précedente, on aurait pu la baptiser « Vélo, Châteaux, Pinot » ou encore « Cagnard, Pommard, Gérard ». Une fois de plus ce fut un sans-faute et cette fois le temps fut de la partie.
Cette année, Renée nous a concoctée une petite « Chronique de queue de peloton », un petit bijou d’humour et de tendresse, comme elle en a le secret.
Quand à moi, Je reprends à nouveau la plume pour vous compter, en images, les aventures des IVV en Bourgogne.
Vous connaissez le principe : les petites images deviennent grandes si on clique dessus. Les textes en bleu souligné sont des liens vers d’autres illustrations.
Des images, cette année, je n'en ai pas manqué. Grâce à Alain, Bernard, Dominique, Nadine et Françine, je me suis retrouvé à la tête de de 470 photos ! Le tri a été douloureux

 

 

Mercredi 28 mai : Installation à Châteauneuf en Auxois

L’arrivée en voiture au village par une côte quasi verticale créa une certaine inquiétude : faudra-t-il la grimper en vélo dimanche midi ? la suite nous prouvera que non.
A peine installés dans les chambres nous fonçons visitez le château.Cette entrée en matière culturelle nous a donné soif. Quelques bouteilles de Chablis nous permettent de nous désaltérer en admirant le beau panorama de la campagne bourguignonne.

Notre premier dîner ne fut pas triste (y a-t-il seulement des diners tristes à IVV?) Dominique et François n'ont pas l'air de s'en plaindre.

Philippe Pot, seigneur des lieux, n'a pas l'air en forme...ses copines non plus !
Au concours d'élégance automobile,
Bernard et Jacques sont premiers ex-aequos

 



Jeudi 29 mai 2002 (Ascension) de Châteauneuf à Chagny

Il est temps d'enfoucher les vélos, mais d'abord, la photos officielle.Cette année, grâce à de sympathiques motards, les accompagnatrices sont sur la photo.
Première crevaison, Yves promet qu'il va acheter des pneus neufs, les actuels rejoindront sans doute le musée de la petite reine.
Première côte sérieuse que Bernard monte sur le grand plateau. Nous atteignons la ferme-auberge "la chaume des bois" où nous déjeunons de quelques cochonailles. Au dessert, Jacques est victime d'un "entartage" (et non d'un entartrage, comme je l'ai entendu !).Certains tentent une sieste, mais il est déjà temps de partir, un café nous attend chez une amie de Nadine, organisatrice de balades viticoles.

Quelques côtes nous faciliteront la digestion. Enfin nous arrivons au château de Santenay, encore appelé Château de Philippe le hardi (Nos Philippes à nous sont également hardis) . quoique Santenay soit connu depuis l’antiquité pour la qualité de ses eaux, nous préférons nous intéresser à ses vins,
De grande qualité et à des prix encore doux. Une dégustation qui restera dans les mémoires
Enfin quelques kilomètres nous séparent encore de l’hotel de Chagny.
La soirée sera marquée par la remise des prix du grand concours IVV. Une émouvante cérémonie où les IVV les plus sagaces se virent récompensés de cadeaux utileset élégants

Jacques s'est habillé chic pour remplir sa gourde avec du Santenay.


Pédaler dans les vignes, c'est très tendances chez les IVV

Jacques se venge de son récent "entartage".
Gérard n'a rien vu...

 

Vendredi 30 mai


Nous voilà sur les terres des grands blancs, encore quelques montagnes russes, une superbe descente devant le château de la Rochepot, et bientôt nous sommes réunis à la table d’Olivier Lefêvre. Table qui se caractérise par son abondance de verres et la quantité de bouteilles qui vont bientôt les remplir.
Nous parvenons cependant à repartir ; encore des villages aux noms mythiques : Volnay, Pommard,…et enfin nous atteignons Beaune, autant dire « La Mecque ».
Nous visitons les hospices avec un casque sur les oreilles qui amplifie la voix de notre guide (une idée pour communiquer au sein du peloton ?)
Enfin nous visitons la cave Champy, précédés d’une charmante hôtesse et suivi discrètement d’un vigile, chargé semble-t-il de nous surveiller au cas où certains seraient tentés de glisser dans une poche une bouteille de Romanée-Conti 1947.
Enfin dîner dans une cave (encore une !)


Chez Olivier Leflaive,
on a le bras long

Les vins de chez Champy rendent les filles pensives...

...Les garçons aussi !
(les prix peut-être)


Samedi 31 mai

Nous quittons Beaune pour le château de Savigny. Repère d’un collectionneur fou qui a réuni une quantité impressionnante d’avions de chasses, et de motos.
Nous montons encore vers Arcenans, dans les hautes côtes de nuits (les bien nommées hélas).
On aura l’occasion d’y retourner.
Enfin nous rejoignons la RN 74, la fameuse route des grands crûs, puis Gevrey Chambertin où nous dégustons à nouveau quelques petits vins de pays au « domaine rené Bouvier ».
Le déjeuner au caveau des vignerons était prévu « léger ». Il aurait pu l’être …si nous n’avions pas goûté encore une douzaine de vins du crû.
L’après midi fut heureusement courte, mais intense. Tout d'abord la visite du Clos Vougeot, autre lieu de culte consacré à Bacchus. Enfin, pour bon nombre d'IVV (dont j'étais) l'étape de l'après-midi se résuma au tour du domaine Romanée-Conti, 1 km tout au plus, mais quel km !

La dernière soirée fut également chargée en émotions.
Une grande dégustation organisée par Martial Jacquey « Le nez de Saint Pierre »
qui a animé un club de dégustation au Ministère du Travail.

Puis un repas de grande qualité dû à M. Losset, ancien cuisinier du « France » qui, sans doute lassé de tant d'eau, est venu jeter l'ancre en Bourgogne

 


Philippe et François préparent l'acheminement en Roussillon ; il va falloir se serrer !

La pose de Renée manque de grâce...mais c'est pour nous permettre de découvrir la plaque du domaine Romanée-Conti !

Le pantalon beige
et la chemise bleue
appartiennent à M. Jacquey
...


Dimanche 1er juin

Cette dernière étape ne sera pas la plus plate. Les hautes côtes de nuits le sont toujours autant (hautes) Après une halte réparatrice, nous revoilà à Arcenans, où nous dégustons quelques jus de fruits légèrement alcoolisés. Encore un effort, Châteauneuf est en vue. Bonne surprise, on arrive par le haut.
C'est déjà la fin et son protocole immuable et tellement émouvant à la fois : le compliment bien tourné aux organisateurs, avec une pointe d'humour et d'ironie, un exercice dans lequel Yves excelle, la remise des cadeaux et les remerciements aux organisateurs et accompagnatrices.

 

Voilà, la treizième balade est bouclée. Bravo et merci Gérard, Alain ; merci aussi à nos accompagnatrices patientes et attentionnées et bon courage à François et Philippe qui ont fort à faire pour relever le défi, mais on n'est guère inquiet, ils ont l'expérience et les premières informations (bientôt sur le site) sont prometteuses...


François et Philippe sont perplexes, il faut dire que
Gérard et Alain ont mis la barre très haut !

 

 

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